Peut-on être allergique aux nouveaux animaux de compagnie (les NAC) ? Qu’en est-il des allergies aux acariens tropicaux et de stockage ? Quid de la rhinite allergique à Alternaria ? Êtes-vous incollable sur l’Ambroisie ? Ce sont autant de questions auxquelles ce nouveau numéro d’ATCHOUM ! répond.
Très bonne lecture !
La rhinite est l’une des pathologies chroniques les plus communes dans le monde [1]. La rhinite est un terme générique décrivant les symptômes nasaux de l’inflammation et/ou du dysfonctionnement de la muqueuse nasale. La prévalence en Europe de la rhinite est de 4,1 à 56,6 % de la population [2] ...
Plongez donc dans le monde des célébrités allergiques en huit questions.
Souvent attendrissants, voire insolites, les « nouveaux animaux de compagnie », ou NAC, sont de plus en plus nombreux dans les foyers français. Rongeurs, oiseaux, reptiles et animaux exotiques… Les NAC désignent un groupe hétéroclite d’espèces animales qui se distinguent des animaux domestiques habituels (chiens et chats)...
Les acariens sont des micro-arthropodes invisibles à l’oeil nu, leur taille n’excédant pas 0,5 mm. Ils se nourrissent de squames, de moisissures et de divers débris alimentaires. Lorsque le taux d’humidité est élevé et que la température oscille entre 21 et 30 °C …
La rhinite allergique aux moisissures et plus particulièrement à Alternaria est largement sous-estimée et sous-diagnostiquée en France. Elle représenterait 8 % de l’ensemble des rhinites allergiques, et la prévalence de la sensibilisation à Alternaria avoisinerait les 5 %....
L’ambroisie est l’une des sources la plus importante d’allergènes dans le monde, causant des réactions respiratoires sévères en fin d’été, début de l’automne chez les patients sensibilisés. Elle est très allergisante, et sa caractéristique principale est l’apparition tardive des symptômes en saison pollinique estivale, voire automnale.
Le changement climatique, en cours depuis plusieurs années maintenant, modifie en profondeur nos écosystèmes et la qualité de l’air que nous respirons. Comme nous l’avions évoqué dans le précédent numéro (1), nous assistons à une élévation inédite du taux de CO2, d’ozone et de méthane....